On peut trouver, sur le site de l’hebdomadaire chrétien
et humaniste La Vie, de « libres
propos »
d’Aimé Savard, « journaliste chrétien », où celui-ci s’emploie à
présenter à ses lecteurs Guy Aurenche, président du CCFD, l’un de ses
interlocuteurs dans un ouvrage qu’il a récemment fait paraître, Le pari de la fraternité. Voici ce
qu’écrit à propos de M. Aurenche notre journaliste chrétien :
Il a vécu Vatican II, «
comme un événement de renouvellement et non pas comme la bagarre d'un clan
contre un autre clan, encore moins comme une victoire sur des passéistes ou des
intégristes. Ce concile représentait une grande allégresse d'ouverture, un
immense courant d'air frais, une aération spirituelle». S'il défend l'héritage
conciliaire à l'encontre de ceux qui, aujourd'hui, le contestent ou le
relativisent, Guy le fait de manière positive : «Loin d'être aigris, je crois
que nous devons continuer à porter l'esprit du concile et approfondir la
question du sens des grandes mutations que nous vivons, et des lumières que la
tradition de l'Eglise et les grands textes fondateurs peuvent nous inspirer
pour les comprendre.»
C’est donc comme un exemplaire défenseur du dernier
concile qu’est présenté le président du CCFD, plus précisément, comme un
défenseur « positif » de l’ « héritage conciliaire ». Il
s’agit bel et bien de « continuer à porter l’esprit du concile ». Ces
mots ayant au premier abord un sens assez vague, il convient certainement, afin
de mieux comprendre la signification que l’on doit leur prêter, de se reporter
à une récente contribution positive
de M. Aurenche à la défense de l’héritage conciliaire, plus exactement à une
tribune que le Groupe Paroles a fait paraître dans La Croix en mars 2011, Guy Aurenche figurant parmi les signataires,
sous le titre évocateur « Le christianisme doit retrouver le chemin de
l’incarnation ».