Dans l’article dont nous nous efforçons de faire le
commentaire, Philippe Ariño s’en prend notamment au P. Anatrella, auquel il
reproche de « transformer l’amour homosexuel en parfaite antithèse de
l’amour femme-homme en sacralisant la différence des sexes ». En effet,
aux yeux de M. Ariño, « la différence entre couple homo et « couple
femme/homme aimant » (je n’ai pas dit « hétérosexuel ») ne se dit pas en termes
manichéens de « mal » et de « bien » mais se joue plutôt entre le
« bien » et le « meilleur ». » Au cas où son lecteur ne l’aurait
pas compris, il ajoute dans une parenthèse : « Le bien ou le
convenable – et quelques rares couples homosexuels de notre entourage sont « bien
et convenables » – ne se convertit pas en « mauvais », en « laid » au
contact du meilleur… même si la préférence pour le « meilleur », encouragée par
l’éthique et la morale, hiérarchise forcément. »
vendredi 25 janvier 2013
dimanche 20 janvier 2013
Le sociologue Eric Fassin au mépris du bon sens
Au lendemain de la manifestation du 13 janvier, qui a vu
les adversaires du projet de loi sur le « mariage » homosexuel défiler
en masse dans les rues de Paris, le sociologue Eric Fassin, professeur à l’Université
Paris VIII et à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm, dont il est
lui-même un ancien élève, a publié dans le quotidien Le Monde une tribune intitulée « L’Eglise catholique au mépris
du droit[1] »
en vue de dénoncer l’homophobie supposée de l’Eglise et de montrer qu’il
conviendrait, en raison des discriminations sexistes et homophobes auxquelles
elle procèderait, de la traîner devant les tribunaux.
samedi 5 janvier 2013
Les impostures d'un homosexualiste catholique (5) : Philippe Ariño et la conversion
Il me semble avoir établi, dans les articles précédents,
que Philippe Ariño, s’appuyant sur une définition de l’homosexualité fausse,
absurde et contraire à l’enseignement de l’Eglise, faisait de l’Ecriture sainte
un usage pour le moins curieux et allait jusqu’à déclarer qu’il n’existe pas
d’incompatibilité réelle entre foi et homosexualité. Il est inévitable que ce
qu’il faut appeler la doctrine théologique et spirituelle de Philippe Ariño se
ressente fortement des principes erronés sur lesquels elle s’appuie. D’aucuns
objecteront peut-être que M. Ariño n’est pas considéré comme docteur de
l’Eglise – ce qui est heureux – et qu’il ne propose qu’un témoignage ; son
article, hélas, ne va dans le sens de cette seconde affirmation.
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