Les récents sacrilèges perpétrés au théâtre ont suscité des réactions diverses, elles-mêmes abondamment commentées.
S’il fallait en peu de mots résumer le progressisme chrétien, le vrai, si l’on peut dire, celui de l’après-guerre et non ses actuels succédanés, on pourrait dire qu’il s’agissait, au nom de l’impératif missionnaire et de l’adaptation à une évolution politique et sociale jugée inévitable – le triomphe du communisme – de se refuser à toute condamnation véritable du marxisme afin de ne pas se couper des masses ouvrières, supposées profondément et durablement communistes[1].