vendredi 20 avril 2012

Une opinion sur la réconciliation des catholiques (3)

L'Institut du Bon Pasteur (ici, l'abbé Billot célébrant sa première messe), dans la ligne de mire de Bougainville

Bougainville, non content de vouloir introduire dans la messe traditionnelle, assurément contre le gré des trois quarts au moins des prêtres qui la célèbrent, la communion sous les deux espèces, n’apprécie guère que certains de ces prêtres se montrent critiques vis-à-vis du nouveau rite de la messe. Les « problèmes concrets » qu’il mentionnait ne concernent en effet pas seulement les membres de la FSSPX, mais aussi certains prêtres des instituts Ecclesia Dei.  

Une belle trouvaille, la gastronomie du schisme
Bougainville n’hésite guère à adopter le ton le plus impérieux :
J’attends également des autorités de l’Eglise qu’elles agissent avec plus de fermeté envers ces clercs revenus à Rome ces dernières années, qui se sont cependant baladés avec gourmandise sur la frontière du schisme.
Nous avions eu droit à une « théocratie catholique fantasmée » ; nous avons droit maintenant à une balade gastronomique gourmande à la frontière du schisme. Laissons à leur auteur la paternité d’expressions si heureuses, et considérons plutôt ce qu’il s’efforce de dire : car au-delà de l’étrangeté de la forme, le fond apparaît ici au moins avec une certaine clarté. « A la frontière du schisme » : certains des « clercs revenus à Rome » sont donc tout uniment accusés d’être des quasi schismatiques ou des crypto-schismatiques ; ce qui n’est tout de même pas la moindre des accusations, dans la bouche d’un catholique qui se veut un humble fils de notre mère l’Eglise.
Le premier ecclésiastique visé est l’abbé Héry, de l’Institut du Bon Pasteur, coupable, selon notre auteur, d’une « peu charitable charge contre la Messe Paul VI ». La gourmandise incriminée est un article[1] publié par cet ecclésiastique dans la revue Objections. Pour une fois, la source est indiquée avec précision, et l’article en cause est donné en lien. Le lecteur pourra ainsi noter que le texte est daté d’avril 2006 et est donc antérieur de plusieurs mois à la création de l’Institut du Bon Pasteur en septembre 2006, mais enfin, passons. Quel est donc le tort de l’abbé Héry ? Ce prêtre se livrait à une critique argumentée du nouvel offertoire de la messe, dont il montrait les déficiences en le comparant à l’offertoire traditionnel : il relevait, notamment, les similitudes de vocabulaire que l’on peut noter entre le nouvel offertoire et le discours des philosophes des Lumières sur le travail. Il n’y a donc dans cet article que des arguments que Bougainville est libre de réfuter, mais aucune invective, aucune attaque, pas même contre Paul VI, qui n’est nommé que par commodité, en tant que l’on a attaché son nom à la liturgie que l’on sait. Où est donc le manque de charité ? Est-ce manquer de charité que d’émettre quelques réserves vis-à-vis d’un offertoire que Mgr Schneider n’hésitait pas à dénoncer comme l’une des « cinq plaies » de la liturgie[2] ?
Mais, nous dit Bougainville,
Pour ce prêtre un tantinet pharisien, le « Dieu de l’univers » ne peut être qu’un code secret pour évoquer « l’Être suprême de Voltaire ou le Grand Architecte des Maçons »… Au secours !
Or l’abbé Héry, dans son article, s’exprimait ainsi :
Quel est ce « Dieu de l’Univers » ? S’agit-il d’un génitif partitif ou possessif ? autrement dit est-ce l’Univers qui est divin (résurgence panthéiste) ou bien a-t-il à voir avec le démiurge, l’Être suprême de Voltaire ou le Grand Architecte des Maçons ?… Et quel est ce « pain de la vie » tout court, qui n’est plus éternelle ? Pourquoi taire la référence claire au vrai corps eucharistique du Christ qui ornait l’offertoire grégorien ? Qu’il s’agisse ou non d’actes manqués, ces oublis parlent d’eux-mêmes et modifient la religion exprimée par la liturgie.
Loin de dénoncer ce qui « ne peut être qu’un code secret », l’abbé Héry entendait examiner la lettre du nouvel offertoire et établir les conséquences de ses omissions par rapport à l’offertoire traditionnel. Où l’on voit que Bougainville n’a pas bien lu le texte qu’il met en cause, et qu’il semble penser s’en sortir par des moqueries et des exclamations (« Au secours ! »). Nous reviendrons plus loin sur ses procédés.

La sentinelle de la sainte Eglise
Plus loin, il se pose en vigilante sentinelle de la sainte Eglise, prêt à débusquer les adeptes de la frontière gourmande du schisme :
J’observerais enfin avec attention les suites du rapport de la visite canonique de Mgr Pozzo, secrétaire de la Commission pontificale Ecclesia Dei, auprès de l’Institut du Bon Pasteur et de son fondateur, l’abbé Philippe Laguérie.
Je ne puis dire si le conditionnel est une compréhensible faute de frappe, comme chacun en commet abondamment, ou s’il est volontaire et sous-entend que les autorités ecclésiastiques supérieures manquent de prudence et de rigueur à l’égard de ces scandaleux prêtres Ecclesia Dei. En tous cas, Bougainville ne se contente pas d’observer et s’en prend à ces clercs, tout spécialement à l’abbé Guillaume de Tanoüarn, dénoncé tout bonnement comme protestant :
En rentrant à la maison, certains vont devoir accepter que leur libre-examen de l’Eglise soit remis en question. « Manifestement ces sacres [les ordinations illégales de Mgr Lefebvre de 1988] étaient de Dieu », écrit l’abbé de Tanoüarn ? Quelques siècles auparavant, Mélanchthon aurait très bien pu poursuivre : « Martin Luther se serait offusqué qu’on le considère comme dépositaire de la légitimité ecclésiale. »
De nouveau, des citations sans référence, et une comparaison aussi hâtive qu’insultante. Bougainville, dans un commentaire qu’il a laissé lui-même au bas de son article, déclare :
Je conteste évidemment l’argument comme quoi la rébellion de Mgr Lefebvre, qui croyait obéir à Dieu en désobéissant au pape, permit à la Tradition de survivre. Qu’en est-il des communautés Ecclesia Dei que vous allez côtoyer ? J’ai personnellement connu la liturgie tridentine bien avant de savoir ce qu’était la FSSPX.
On ne voit pourtant pas ce qu’il y a d’ « évident » dans ses affirmations : que Bougainville ait « personnellement connu la liturgie tridentine bien avant de savoir ce qu’était la FSSPX », sans doute, s’il le dit ; cela ne signifie pas pour autant qu’il n’a pas bénéficié, sans le savoir, de l’action de ladite Fraternité au moins en un temps où l’on prétendait interdit l’ancien rite de la messe. Quant aux communautés Ecclesia Dei, qu’il a pourtant si vigoureusement (quoique si mal) pourfendues, peut-être aurait-il pu au moins noter à leur sujet qu’elles étaient directement issues des sacres de 1988, comme l’indique jusqu’à leur nom. Libre à Bougainville d’interpréter l’histoire contemporaine de l’Eglise comme il l’entend ; mais qu’il s’abstienne au moins d’y mettre trop d’évidences, il n’en sera que plus crédible.

D’opportunes coupes dans les citations de notre Saint-Père le Pape

Benoît XVI célébrant la messe du Jeudi saint (Source : L'Express)

Bougainville poursuit en déclarant que l’appel du Saint-Père à l’obéissance dans son sermon de la messe du Jeudi saint vise tout autant les fidèles de la FSSPX que les « ridicules rebelles autrichiens de la Pfarrer Initiative » – ridicules assurément, mais massivement appuyés par un clergé local fort peu romain et peut-être tout simplement fort peu catholique, et guère réprimés par une hiérarchie plus soucieuse de confirmer des homosexuels pratiquants et déclarés dans leurs responsabilités paroissiales que de maintenir la discipline ecclésiastique. Bougainville, pour appuyer ses dires, cite l’homélie de Benoît XVI, ce dont l’on ne saurait le blâmer, tant les accents trouvés par le Souverain Pontife pour magnifier le sacerdoce catholique sont justes et beaux :
« Ce qui est demandé, c’est une configuration au Christ, et en ceci nécessairement un renoncement à la si vantée autoréalisation. (…) La désobéissance est-elle un chemin pour renouveler l’Eglise ? (…) Peut-on percevoir en cela quelque chose de la configuration au Christ, qui est la condition nécessaire de tout vrai renouvellement, ou non pas plutôt seulement l’élan désespéré pour faire quelque chose, pour transformer l’Église selon nos désirs et nos idées ? »
Je veux bien admettre que les fidèles de la FSSPX soient concernés par ces paroles du Saint-Père, en tant qu’elles s’adressent bien évidemment à tous ; mais peut-être n’est-il pas entièrement inutile de citer également les phrases du même passage que Bougainville a curieusement jugé bon de taire :
Récemment, un groupe de prêtres dans un pays européen a publié un appel à la désobéissance, donnant en même temps aussi des exemples concrets sur le comment peut s’exprimer cette désobéissance, qui devrait ignorer même des décisions définitives du Magistère – par exemple sur la question de l’Ordination des femmes, à propos de laquelle le bienheureux Pape Jean-Paul II a déclaré de manière irrévocable que l’Eglise, à cet égard, n’a reçu aucune autorisation de la part du Seigneur[3].
Il y a donc dans la prédication de Benoît XVI un discours général, que Bougainville peut regarder comme un « bilan » indirect adressé aux fidèles de la FSSPX ; il n’en reste pas moins que le Pontife romain s’adresse aussi explicitement qu’il est possible aux rebelles autrichiens, et ne mentionne jamais les prêtres de la Fraternité. Cela, c’est un fait, et un fait aisément explicable, en un jour où l’Eglise du Christ célèbre l’institution du sacerdoce, puisque jamais Mgr Lefebvre et ceux qui l’ont suivi n’ont remis en cause la doctrine catholique du sacerdoce, bien au contraire, alors que c’est peu dire que ce n’est pas le cas des Autrichiens de la Pfarrer Initiative.

En conclusion, de grands principes et une citation (sans référence)
Bougainville juge bon de conclure son article par un bref paragraphe dont on peut supposer qu’il résume toute sa pensée :
Il ne faut pas avoir de nostalgie pour une forme de sainteté passée. Dieu nous veut saint pour le temps dans lequel Il nous place. Le cardinal John Henry Newman, pour parler de la Tradition de l’Eglise, parlait du grand fleuve de la Tradition, avec ses confluents et ses courants. C’est dans cette grande Tradition que nous devons nous réconcilier.
Le problème de ce genre d’affirmations est qu’elles ne sont, pour ainsi dire, même pas fausses. On ne peut qu’y souscrire, parce qu’elles sont tellement générales qu’elles n’engagent en fait à rien et que personne ne les conteste. Car personne, ni à la FSSPX, ni à l’IBP, ni où que ce soit, n’a jamais prétendu le contraire ; personne n’a jamais prétendu qu’il ne fallait pas se sanctifier dans le temps que la divine Providence a arrêté pour chacun d’entre nous. Quant à la citation du Bienheureux John Henry Newman, elle aussi donnée sans référence, ce qui est bien dommage, elle ne prouve pas plus la vérité du discours de Bougainville qu’elle ne l’infirme[4] : car en quoi nous montre-t-elle que la conception de la « grande Tradition » portée par le cardinal Newman est celle qu’il a exposée en creux tout au long de son article ? La diversité des charismes n’est pas moins admise par la FSSPX, qui compte parmi ses alliés des communautés d’inspirations bénédictine, franciscaine ou dominicaine, que par le reste de la sainte Eglise. La citation apparaît donc comme purement gratuite et n’apporte strictement rien à l’argumentation, à laquelle elle ne fait qu’apposer un ornement qui lui demeure foncièrement étranger.

La tentation intellectuelle
Au début de la première partie de notre article, nous avons désigné le texte de Bougainville significatif de ce que nous appelions la « tentation intellectuelle ». Peut-être avons-nous tort, mais il nous semble qu’en relève de manière exemplaire cette accumulation de citations sans références, d’accusations ou d’affirmations gratuites, cette manie de passer sans ordre ni cohérence d’un point à l’autre, qui rend la contradiction aussi laborieuse que malaisée, puisque l’on va en somme toute fort peu de lignes, de la rapide revendication de la communion sous les deux espèces à l’incontestable nécessité d’être saints en notre temps en passant successivement et à toute allure par le caractère soi-disant pathologique de l’attitude théologique des traditionalistes, la condamnation de Harry Potter par l’abbé de Cacqueray, les accusations d’antisémitisme voilé, les obstacles supposés que la Tradition met à l’évangélisation, le problème du nouvel offertoire et de la possibilité de le remettre en cause, la signification des sacres de 1988 et l’homélie du Pape : tout cela en à peine un peu plus de trois pages, ce qui, il faut bien le dire, relève de l’exploit, quand on sait la quantité d’encre qu’a pu faire couler par exemple la controverse autour du nouvel offertoire[5].
A cette propension manifeste à l’accumulation vertigineuse s’ajoute un certain goût pour les formules supposées percutantes, formules que nous avons relevées, de l’exutoire collectif au nom d’une théocratie catholique fantasmée à la balade gourmande aux frontières du schisme, pour les comparaisons expéditives censées rendre compte de la situation (Civitas et la Ligue, l’abbé de Tanoüarn et Luther), ainsi tout simplement qu’une tendance perceptible à la suffisance.
Car ce qui est insupportable, en plus de tout le reste, c’est ce ton de commisération, ce ton de condescendance de l’intellectuel revendiqué qui regarde avec une pitié mêlée de mépris les lamentables intégristes qui n’ont définitivement rien compris au Concile ou à l’enrichissement mutuel supposé des deux formes de l’unique rite romain ; qui pense qu’il n’est dans le fond pas la peine d’argumenter contre le misérable abbé de Cacqueray, dont un simple point d’exclamation doit suffire à prouver la bêtise, ou contre le « prêtre un tantinet pharisien » qu’est l’abbé Héry, tellement idiot et borné qu’il suffit pour l’achever de lancer un « Au secours ! » supposé spirituel ; qu’il n’est pas la peine non plus de donner ses références ou de procéder méthodiquement ; que l’on peut, dans le fond, affirmer n’importe quoi dès lors que l’on prend la pose, que l’on cite une phrase en hébreu et que l’on mentionne le cardinal Newman, ce qui est devenu du dernier chic. Car le pharisien, c’est bien connu, c’est l’autre et c’est surtout le tradi, encore que l’on veuille bien le prendre en pitié, parce que dans le fond, comme dit Jean Mercier, journaliste à La Vie, les traditionalistes sont des « gens ultra-blessés » ; puisque c’est pathologique, puisqu’ils sont incultes, malades et obtus[6], on veut bien leur pardonner, du haut de sa magnanimité d’intellectuel patenté, de chrétien exemplaire qui accueille avec une « humilité filiale » et surtout autoproclamée les décisions de l’Eglise de Dieu.
Voilà donc une plaisante opinion sur la réconciliation des catholiques. Il faut reconnaître au moins une vertu aux traditionalistes en général, et à la FSSPX en particulier : celle d’attirer contre eux, en véritables signes de contradiction, les coups de tous les intellectuels de service qui ont évidemment tout compris et ne manquent pas de nous le faire savoir.

Louis-Marie Lamotte 


[2] « La troisième plaie, ce sont les nouvelles prières de l’offertoire. Elles sont une création entièrement nouvelle et n’ont jamais été en usage dans l’Eglise. Elles expriment moins l’évocation du mystère du sacrifice de la croix que celle d’un banquet, rappelant les prières du repas sabbatique juif. Dans la tradition plus que millénaire de l’Eglise d’Occident et d’Orient, les prières de l’offertoire ont toujours été axées expressément sur le mystère du sacrifice de la croix (cf. p. ex. Paul Tirot, Histoire des prières d’offertoire dans la liturgie romaine du VIIème au XVIème siècle, Rome 1985). Une telle création absolument nouvelle est sans nul doute en contradiction avec la formulation claire de Vatican II qui rappelle : « Innovationes ne fiant … novae formae ex formis iam exstantibus organice crescant » (Sacrosanctum Concilium, 23). »
La phrase que nous citons prend directement place dans le passage cité par Bougainville : « Ce qui est demandé c’est un lien intérieur, ou mieux, une configuration au Christ, et en ceci nécessairement un dépassement de nous-mêmes, un renoncement à ce qui est seulement nôtre, à la si vantée autoréalisation. Il est demandé que nous, que moi, je ne revendique pas ma vie pour moi-même, mais que je la mette à la disposition d’un autre – du Christ. Que je ne demande pas : qu’est-ce que j’en retire pour moi ?, mais : qu’est-ce que je peux donner moi pour lui et ainsi pour les autres ? Ou encore plus concrètement : comment doit se réaliser cette configuration au Christ, lequel ne domine pas, mais sert ; il ne prend pas, mais il donne – comment doit-elle se réaliser dans la situation souvent dramatique de l’Église d’aujourd’hui ? Récemment, un groupe de prêtres dans un pays européen a publié un appel à la désobéissance, donnant en même temps aussi des exemples concrets sur le comment peut s’exprimer cette désobéissance, qui devrait ignorer même des décisions définitives du Magistère – par exemple sur la question de l’Ordination des femmes, à propos de laquelle le bienheureux Pape Jean-Paul II a déclaré de manière irrévocable que l’Église, à cet égard, n’a reçu aucune autorisation de la part du Seigneur. La désobéissance est-elle un chemin pour renouveler l’Église ? Nous voulons croire les auteurs de cet appel, quand ils affirment être mus par la sollicitude pour l’Église ; être convaincus qu’on doit affronter la lenteur des Institutions par des moyens drastiques pour ouvrir des chemins nouveaux – pour ramener l’Église à la hauteur d’aujourd’hui. Mais la désobéissance est-elle vraiment un chemin ? Peut-on percevoir en cela quelque chose de la configuration au Christ, qui est la condition nécessaire de tout vrai renouvellement, ou non pas plutôt seulement l’élan désespéré pour faire quelque chose, pour transformer l’Église selon nos désirs et nos idées ? »
[4]  Dans son article, Bougainville cite également le journaliste de La Vie Jean Mercier. Celui-ci déclarait que, à rebours du « fixisme » traditionaliste, le Pape avait béatifié le cardinal Newman. Il me semble que Jean Mercier est le grand inventeur de l’aversion supposée des traditionalistes pour ce Bienheureux. Que sa pensée ne soit pas à la base de leur théologie est un fait (que l’on ne peut leur reprocher, du reste : car à ma connaissance, Newman n’a pas été déclaré infaillible, mais bienheureux, ce qui n’est tout de même pas la même chose), mais je n’ai trouvé (peut-être faute d’avoir assez bien cherché) aucun texte venant de la FSSPX et mettant en cause la béatification du Cardinal.
[5] Pour ne donner qu’un exemple :
[6] D’ailleurs, ne répète-t-on pas rituellement, dans les milieux intellectuels conservateurs, surtout parisiens, qu’ils sont « demeurés à l’écart du renouveau théologique, scripturaire et patristique » ? Le « tradi », c’est avant tout un inculte, un borné, un attardé, quelqu’un qui n’a évidemment rien compris.


1 commentaire:

  1. Qui bene amat, bene castigat.
    Félicitations M. Lamotte pour cette réponse juste et intelligente, dans ce style relevé qui donne plaisir à vous lire.
    En conclusion, veillons à ne pas nous entre-déchirer, on sait où mènent les querelles véhémentes, et qui en profite.
    Si la confiance est restaurée, beaucoup est fait pour pouvoir à nouveau professer d'une seule voix la foi de de l'Eglise.

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