vendredi 25 janvier 2013

Les impostures d’un homosexualiste catholique (6) : L’homosexualité comme moindre bien

Dans l’article dont nous nous efforçons de faire le commentaire, Philippe Ariño s’en prend notamment au P. Anatrella, auquel il reproche de « transformer l’amour homosexuel en parfaite antithèse de l’amour femme-homme en sacralisant la différence des sexes ». En effet, aux yeux de M. Ariño, « la différence entre couple homo et « couple femme/homme aimant » (je n’ai pas dit « hétérosexuel ») ne se dit pas en termes manichéens de « mal » et de « bien » mais se joue plutôt entre le « bien » et le « meilleur ». » Au cas où son lecteur ne l’aurait pas compris, il ajoute dans une parenthèse : « Le bien ou le convenable – et quelques rares couples homosexuels de notre entourage sont « bien et convenables » – ne se convertit pas en « mauvais », en « laid » au contact du meilleur… même si la préférence pour le « meilleur », encouragée par l’éthique et la morale, hiérarchise forcément. »
 

dimanche 20 janvier 2013

Le sociologue Eric Fassin au mépris du bon sens

Au lendemain de la manifestation du 13 janvier, qui a vu les adversaires du projet de loi sur le « mariage » homosexuel défiler en masse dans les rues de Paris, le sociologue Eric Fassin, professeur à l’Université Paris VIII et à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm, dont il est lui-même un ancien élève, a publié dans le quotidien Le Monde une tribune intitulée « L’Eglise catholique au mépris du droit[1] » en vue de dénoncer l’homophobie supposée de l’Eglise et de montrer qu’il conviendrait, en raison des discriminations sexistes et homophobes auxquelles elle procèderait, de la traîner devant les tribunaux.

samedi 5 janvier 2013

Les impostures d'un homosexualiste catholique (5) : Philippe Ariño et la conversion

Il me semble avoir établi, dans les articles précédents, que Philippe Ariño, s’appuyant sur une définition de l’homosexualité fausse, absurde et contraire à l’enseignement de l’Eglise, faisait de l’Ecriture sainte un usage pour le moins curieux et allait jusqu’à déclarer qu’il n’existe pas d’incompatibilité réelle entre foi et homosexualité. Il est inévitable que ce qu’il faut appeler la doctrine théologique et spirituelle de Philippe Ariño se ressente fortement des principes erronés sur lesquels elle s’appuie. D’aucuns objecteront peut-être que M. Ariño n’est pas considéré comme docteur de l’Eglise – ce qui est heureux – et qu’il ne propose qu’un témoignage ; son article, hélas, ne va dans le sens de cette seconde affirmation.